craintes, peurs, espoirs
Il est étonnant de voir comme la presse semble se réjouir
de ce malheureux petit sondage qui donne enfin le "Oui"
gagnant au référundum. Alors que depuis pratiquement un mois
tout une classe politique s'évertue à nous effrayer sur les
conséquences d'un "non", sans toutefois être capable de nous
persuader des bienfaits du "oui". Le non qui fait déchoir la
France de son statut de Leader Européen, Le non qui prend le
risque de renégocier des traités outrageusement avantageux
pour la France, le Non qui est synonyme d'un association
politique avec le diable. Une campagne qui aura juste réussi
à marginaliser un "Non" qui représente tout de même près de
50% de la classe politique et des francais. Eux aussi, les
acteurs d'une campagne sur la crainte, peur du maintient de
l'actuel gouvernement, peur de l'entrée de la Turquie, peur
de la perte de la puissance diplomatique de la France, peur
à retardement du brusque élargissement de la vieille Union,
peur enfin tout simplement, d'une perte de souveraineté
nationale, d'acquis sociaux ou de libertés individuelles aux
profits d'obscures règles libéralistes qui auraient été
inscrite dans le traité constitutionel. j'ai lu l'article
LXIX : "Le gouvernement sera réélu en 2007".
Pour ma part, lecture du traité enfin achevée, je n'ai pas
pu trouver entre les lignes du texte toutes ces peurs. Juste
un grand message d'espoir de la part d'hommes et de femmes
qui ont pris le temps d'écrire enfin un texte fondateur qui
ne parle pas que d'économie. Des hommes et des femmes qui
animé d'un même espoir ont réussi à se mettre d'accord en
dépis des nombreuses singularités, divergences qui reignent
entre les fondements des politiques sociales, économiques et
diplomatiques des différents acteurs de l'union européene.
Aurélien.