Lecture, Ecriture.
:(
Si je commence par dire que je ne sais pas de quoi je vais
parler dans ces quelques lignes vous me croyez ? Je vais
tenter de faire court parce que je sens bien que quand c'est
long, personne ne lit. J'ai pas un style qui donne envie de
lire la suite. N'est ce pas ? La preuve peut-être, je n'ai
jamais aimé me relire, ce qui m'a au final toujours couté
assez chère.
Passée cette introduction, parlons tout de suite de
lectures, mes lectures. Là, j'ai un grave problème, il n'y a
pas mort d'homme, peut-être mort de l'homme ? Bref, pas si
grave, beaucoup l'ont et n'en souffrent pas. Je ne lis pas
assez. Non pas que je n'en ais pas envie, pire, je n'ai plus
rien à lire. J'ai dévoré le texte du traité après avoir
avalé coup sur coup "une nihiliste" et "La machine volante".
Le drame se joue là, dans le Metro, RER, j'ai bien, c'est la
mode, de la musique dans les oreilles sur toute la durée du
trajet avec mon 20 minutes ou mon Metro à la main, mais je
m'ennuie ferme quand je n'ai rien à lire. Les stations, les
quais, les paysages, je les connais par coeur. La population
parisienne est, elle, vraiment pathétique. Reviennent-ils
tous d'un enterrement ? Remarque je ne dois pas être mieux.
Les regards fuyant, rivés sur leurs pieds, leurs journaux,
le plan de la ligne, on dirait qu'ils se cherchent une
excuse pour fuir le reste du monde, nier leur présence,
benis soient les téléphones portables.
Ma bibliothèque désespérement pleine, qui semble si vide,
aucun de ses livres ne semble m'attirer, m'appeler. Presque
tous déjà lu, propriétés d'un certain passé, le mien. Ce
n'est définitivement plus ce que j'aspire à lire
aujourd'hui. Un solution simple serait de s'inscrire, à une
bibliothèque. Pas le temps, pas le courage, je suis quand
même une sacrée feignasse, mais je me vois mal faire un
détour par les rayons "poussiéreux" d'un de ces temples du
du silence. J'aimerai lire les livres dont on me parle, lire
ces livres qui m'appellent, je sais, je suis difficile. Je
ne sais pas trop ce que je veux. Lire pour lire ... c'est
un peu pathétique aussi. C'est un but comme un autre, ne me
parlez pas de presse, je suis rivé à l'actualité sur la
toile ça suffira pour ce qui est de me tenir régulièrement
au courant.
L'écriture, pourquoi en parler, elle parle d'elle même, je
suis une catastrophe littéraire, et pourtant je vous jure,
je fais, je tente de faire des efforts. Le résultat n'est
pas concluant. C'est toujours trop long, trop dilué, pas
assez précis, pas aguicheur, trop légé, pas assez pertinant,
peu convainquant. Je ne manque pas de mots, je ne manque pas
d'idées, juste de mots pour aller avec les idées. Je manque
aussi de temps et de courage pour mettre en forme les idées.
Tout ceci reste trop superficiel.
Bon, je m'épargne la relecture et vous impose donc le
supplice de la lecture. Je salue le lecteur qui n'aura pas
abandonné à la fin du premier paragraphe. Prêtez moi vos
livres, recommandez moi vos lectures.
Aurélien.